Ekstend Skills, activateur de talents

21/06/2023
Paroles d'expert

TENDANCESMargaux de Saint Vincent, Insights & Learnings Director, revient sur la raison d'être de nos solutions de formations.

Depuis quelques années, de nouvelles formes d’apprentissage ont vu le jour. Les programmes sont passés de la classique formation en présentiel à un modèle hybride puissant pour plaire à tout un chacun. Blended learning, adaptative learning, mobile learning : les demandeurs réclament des dispositifs de plus en plus adaptés à leur besoin.

Les formations servent désormais à la montée en compétences individuelle des collaborateurs. Plus personnalisé que jamais, l’apprentissage se veut innovant, adaptatif et surtout créatif. Parmi les nombreuses nouveautés proposées sur le marché, quelles sont celles à ne surtout pas manquer ? Réponse de Margaux de Saint Vincent, Directrice Pôle Formation et Etude.

Quel est ton rôle au sein de l’agence ?

M.DSV : « J’ai en charge la gestion du pôle formation et étude depuis six ans. Deux facettes intimement liées et centrées sur le digital. Les études apportent la connaissance sur un marché, sur un secteur en particulier, sur la publicité, sur les consommateurs… et la formation transmet les bonnes compétences pour savoir quoi faire de ces études. J’appelle cela le cercle vertueux. Quand nous dispensons une formation, il y a toujours une partie contexte avec des chiffres issus des études que nous avons menées. »

Comment est né le pôle formation et étude ?

M.DSV : « Il a été créé à la demande de l’un de nos clients. La complexité du secteur publicitaire et de ses acteurs ont fait que les personnes que nous accompagnons ont eu besoin d’être formées pour mieux comprendre les nouvelles solutions. Même si nos clients ne déploient pas eux-mêmes les campagnes, ils doivent savoir ce qu’il faut faire, comment cela fonctionne, par quel moyen mesurer les retombées etc. Par ailleurs, nous formons de plus en plus sur les soft skills à l’instar des techniques de créativités, leadership, storytelling. Nous proposons donc aux formés une sorte de toolkit de compétences comportementales et transverses qui permettent, en plus des compétences opérationnelles, de mieux performer dans leur métier et de faciliter leur quotidien.

Ce qui est intéressant, c’est de mixer les deux volets. À terme, si nous formons sans éveiller sur les outils du marché, l’intérêt et la culture des compétences se perdront. La partie étude permet de maintenir à flot et la partie formation délivre les compétences dont les clients ont besoin. »

Peux-tu nous donner un exemple pour illustrer l’importance de tes études ?

M.DSV : « L’opérateur de compétences interindustrielles OPCO 2i est un client avec lequel nous fonctionnons beaucoup avec des études. La première a eu pour vocation de connaître l’image de l’industrie en France. Nous avons donc lancé une étude quantitative pour recueillir l’avis du plus grand nombre possible (l’échantillon devait être représentatif de la population française). En analysant les résultats, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait des dimensions qui n’avaient pas été prises en compte au cours des premières idées créatives. Nous avons donc creusé ce point grâce à une première étude qualitative : nous sondons moins de monde mais de manière plus approfondie. Ainsi, nous avons mis le doigt sur des points importants que Sweet Punk, l’agence créative du groupe, a pu exploiter dans ses assets créatifs. Ensuite, nous avons pré-testé le logo, les visuels et le slogan grâce à une seconde étude qualitative. Enfin, nous avons réalisé un post-test afin de quantifier l’impact positif du choix des médias, des visuels et des messages de la campagne sur les cibles.

Nous tirons des enseignements très opérationnels sur nos campagnes, ce qui nous permet de différencier les leviers, les objectifs et les axes à améliorer pour la suite. Faire des études permet de voir l’évolution de sa campagne et de la comparer au benchmark. »

La manière de former est-elle la même qu’il y a six ans ?

M.DSV : « Les méthodes d’enseignement et les programmes ont changé. Nous avons testé énormément de formats comme les classes virtuelles, la gamification, les challenges… Il s’avère que le blended learning est devenu la norme depuis la Covid. Il y a une sorte de confort avec ce mix : les formés ont besoin de contact humain pour s’enrichir – c’est mieux d’avoir un intervenant pour les ateliers comme lors de formations impliquant des jeux de rôle par exemple. Mais le digital n’a pas disparu pour autant puisque nous formons des personnes réparties sur tout le territoire. Il a fallu trouver un moyen d’articuler les formations avec leur agenda très chargé.
Nous avons aussi développé de nouvelles thématiques de formation puisque les enjeux ne sont plus les mêmes. Et puis nous avons mis l’accent sur le participatif. Nous ne sommes pas encore dans le métaverse mais peut-être que cela viendra demain ! »

Comment se greffe Ekstend Skills à ton pôle étude et formation ?

M.DSV : « Ekstend Skills est une offre issue de ce que nous faisons en formation. La formation classique était un peu cachée : nous ne communiquions pas là-dessus et les programmes étaient construits dans la dentelle pour répondre aux mieux aux besoins de nos clients – des formats très approfondis et longs. C’est ici qu’Ekstend Skills entre en jeu. Sa création permet d’accéder à un ou plusieurs maillons de la chaîne de formation. Nous avons rationalisé notre offre pour qu’elle soit accessible au plus grand nombre. Nous sommes donc plus agiles. Concrètement, nous récupérons le besoin de l’entreprise, nous analysons le marché dans lequel elle évolue et nous exploitons des cas concrets qui fonctionnent sur son secteur. Toutes nos formations sont enrichies d’exemples pertinents pour le client. »

Quels sont les formats proposés par l’offre Ekstend Skills ?

M.DSV : « Vous retrouvez le bootcamp qui est une version accélérée d’une formation. Il s’agit de cinq jours intensifs permettant de ressortir avec la maîtrise d’une expertise. Il y a les training sessions qui sont plus courtes et durant lesquelles nous allons traiter d’une technique en particulier. Les coachings également : la personne onboardée passe à l’action mais rencontre un problème. Nous faisons intervenir un expert pour trouver une solution. Ce dernier récolte son besoin, prend les rênes de l’outil, lui montre comment faire etc. Et enfin, il y a le plan de montée en compétences qui est une notion d’évaluation pour savoir où le formé se situe dans ses connaissances et acquérir celles qui lui manquent. »

"Nous ne sommes plus dans l’agilité mais dans l’anticipation. Il faut voir au-delà, se pencher sur les études et les analyses, et s'intéresser à la partie immergée de l'iceberg."

Le catalogue de formation est-il voué à changer ?

M.DSV : « Le catalogue sera toujours en évolution afin de s’adapter aux tendances du marché. Aujourd’hui nous proposons des formations sur le métaverse, le growth marketing, le no-code etc. 90% de notre catalogue concerne des sujets numériques. Le restant concerne les leviers offline qui accompagnent généralement les leviers digitaux. Les clients peuvent faire un mélange de plusieurs formations à condition que cela fasse sens.
Néanmoins, toutes nos formations sont complémentaires.

Et les compétences transverses sont toutes aussi importantes. Ce sont souvent les dernières sur la liste des priorités et c’est vraiment dommage ! Tout le monde n’a pas les clés pour savoir où chercher de l’inspiration, comment recycler ses contenus ou rester dans la tendance. C’est la raison pour laquelle nous avons élaboré des formations basées sur les techniques de créativité par exemple. »

Quelle est la marche à suivre pour bénéficier d’une formation Ekstend Skills ?

M.DSV : « Il suffit de nous contacter via la page LinkedIn Ekstend Skills, de remplir le formulaire sur notre site internet ou de nous contacter directement par mail ou téléphone. Nous nous ferons un plaisir de répondre. »

Article rédigé par Ekstend Group
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